Travailler sur un échafaudage, c’est exécuter une tâche en hauteur. Pour minimiser les risques, des réglementations sont à suivre pour œuvrer en toute sécurité.
Suivant la nature des travaux à effectuer, le besoin d’entreposer des matériaux, le volume et le type de stockage, il convient de choisir l’échafaudage adéquat pour une sécurité optimum, tout en respectant la réglementation échafaudage. Les échafaudages sont classés en 3 catégories : fixes, suspendus ou roulants.
Appelés aussi échafaudage à pied, ils sont utilisés pour les longs chantiers en ville, principalement en rénovation de façade, et installés par les professionnels. On distingue ceux à cadre, ceux modulaires et ceux multidirectionnels. Ils sont à composants préfabriqués et équipés de plancher de travail ainsi que de moyens d’accès supportant des charges élevées allant de 150 à 600 kg/m². Ce sont les équipements les plus imposants et sur lesquels sont positionnés le plus d’ouvriers simultanément, c’est pourquoi ils sont très encadrés par le Code du travail et suivent un certain nombre de règles de sécurité :
Nommés aussi échafaudages en console (fixations ancrées dans une pièce de charpente) ou échafaudages volants (fixations reliées par des amarres de suspension à des parties solides du bâtiment), ces équipements n’ont aucun point d’appui au sol et sont idéals pour les travaux sous charpente, en façade ou en bordure de toit. La mise en place des dispositifs d’ancrage des consoles sur le bâtiment doit garantir la stabilité collective et la résistance de l’ensemble en toutes circonstances. Ils répondent à la norme NF P 93 – 354.
Les échafaudages roulants ou sur roues sont parfaitement adaptés pour les travaux répétitifs et ponctuels et sont plutôt utilisés en phase finition dans le second œuvre (peinture, menuiserie, plomberie, ventilation…). Ils se mettent en place facilement et nécessitent un espace autour de l’intervenant. Le déplacement d’un échafaudage roulant est interdit durant son utilisation.
Quel que soit le type d’échafaudage utilisé et afin d’éviter les risques de chute, d’électrisation, de manutention ou d’effondrement, il convient de respecter le décret du 1er septembre 2004 :