Contrairement à une copropriété verticale qui est formée par un ensemble d’appartements dans un immeuble, la copropriété horizontale désigne un rassemblement de maisons édifiées sur un terrain commun. Comment fonctionne ce type de copropriété ? Quelles sont les grandes différences avec une copropriété verticale ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? On vous explique tout sur la copropriété horizontale !
Aussi appelée copropriété pavillonnaire, la copropriété horizontale est définie par un ensemble de biens individuels construits sur un terrain commun. Autrement dit, il s’agit d’une mise en commun d’un terrain sur lequel plusieurs maisons individuelles sont construites. Les propriétaires de chaque maison sont donc copropriétaires de l’ensemble de la parcelle.
Il s’agit d’une déclinaison de la copropriété verticale, mais qui s’applique ici à des maisons et non des appartements et avec un terrain commun à la place des parties communes.
La copropriété horizontale s’est particulièrement développée entre les années 60 et 80, avec la multiplication des zones résidentielles, dans le but d’éviter les règles des lotissements ou indivisions foncières.
Dans une copropriété horizontale, chaque lot se compose d’une partie privative, la maison, et d’une quote-part de parties communes comme le terrain sur lequel est construit la maison et les bâtiments et équipements communs à tous les propriétaires. Cela revient donc à dire que le propriétaire ne possède pas vraiment le terrain sur lequel est construit sa maison, mais il a un droit de jouissance sur cette parcelle.
Pour mieux comprendre les différences entre ces termes, voici quelques explications.
La différence principale entre la copropriété verticale et horizontale est que la première se définit comme un ensemble d’appartements répartis dans un ou plusieurs immeubles , tandis que la seconde est un ensemble de maisons. Autrement dit, la copropriété verticale se développe en hauteur avec les appartements et la copropriété horizontale s’étend au niveau du sol avec les maisons.
Dans la copropriété verticale les parties communes font référence aux ascenseurs, au local à vélo, aux espaces verts… Dans l’autre cas, il s’agit du terrain, du jardin et autres infrastructures construites autour des maisons.
Pour le reste, elles sont assez similaires dans le fonctionnement et les obligations.
En apparence ils se ressemblent et pourtant, le lotissement et la copropriété horizontale sont assez différents. En effet, le lotissement se compose de plusieurs parcelles uniques et chaque propriétaire dispose d’un droit de propriété exclusif sur son terrain. La notion de partie commune n’existe pas : la propriété des espaces et équipements communs est transférée à la commune ou une association syndicale.
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Le fonctionnement d’une copropriété horizontale est assez similaire à celui d’une copropriété verticale. Elle est soumise au régime juridique de la copropriété et doit donc :
La copropriété horizontale présente des atouts et des contraintes, qu’il est important de prendre en compte avant de faire un choix.
La sortie peut se faire collectivement ou individuellement. Dans le premier cas, les copropriétaires décident de passer vers un lotissement plus classique et cela doit être voté à la majorité en assemblée générale des copropriétaires. Et c’est généralement la mairie qui va reprendre les parties communes.
Dans le second cas, le copropriétaire peut sortir de la copropriété horizontale en activant son droit de scission d’un lot, à condition que le sol de ce lot soit divisible du reste du lotissement. Il doit soumettre sa décision au vote de l’assemblée générale et les autres copropriétaires doivent l’approuver à la majorité absolue.